[Scène 1 – Le calme avant la tempête] (3min)
Le lendemain de la projection, le groupe est plus calme, mais un sentiment de nervosité flotte dans l'air. Bien que le court-métrage ait été bien accueilli, une nouvelle échéance se profile à l'horizon : un concours de cinéma scolaire où des productions venant de plusieurs écoles seront projetées. Cette fois, il s'agit d'une compétition plus sérieuse, et la pression commence à se faire sentir.
Shiroyama se rend compte que les tensions entre les membres du groupe sont palpables. Chacun semble avoir ses propres attentes, et tout le monde a une idée de ce qu'il aimerait obtenir de ce projet. Mais il sent aussi que cette compétition pourrait bien être le véritable test pour leur cohésion.
Shiroyama (pensant) : ? Cette fois, ?a ne va pas être simple. Il va falloir que l’on se dépasse, mais surtout qu’on reste ensemble. ?
[Scène 2 – Une préparation frénétique] (4min)
Les préparatifs du film sont bien entamés, mais cette fois, l’atmosphère est différente. Chacun des membres du groupe s'investit d'une manière plus intense, plus sérieuse. Le défi est de taille, et tout le monde veut donner le meilleur de lui-même. Shiroyama remarque que Mizuki passe de plus en plus de temps à perfectionner la bande sonore, tandis qu'Arai peaufine chaque détail du script.
Mizuki : ? Si on veut vraiment impressionner, la musique doit être parfaite. ?a peut faire toute la différence entre un bon film et un chef-d'?uvre. ?
Arai : ? Je pense que si l’on va plus loin dans la profondeur des personnages, ?a pourrait vraiment faire ressortir l'émotion. C’est ce qui va marquer les spectateurs. ?
Shiroyama, souvent en retrait, observe attentivement. Il comprend que ce projet est bien plus qu'un simple concours. C’est une fa?on pour chacun d’eux de se définir, de se confronter à ses propres limites et de les repousser.
[Scène 3 – Une fracture invisible] (5min)
Au fur et à mesure que le projet avance, les tensions internes du groupe deviennent plus visibles. Chacun semble avoir des visions différentes du film, et les divergences deviennent plus difficiles à ignorer. Le stress fait place à des désaccords ouverts, et la communication se fait de plus en plus tendue.
Arai : ? Non, ?a ne va pas ! Il faut que ce soit plus audacieux ! Pourquoi ne comprenez-vous pas ?a ? ?
Mizuki : ? Pas question de sacrifier la musique juste pour rendre le film plus ‘profond’. Il faut que ?a reste divertissant, sinon on va perdre le public. ?
Les voix s’élèvent, et Shiroyama commence à se sentir écrasé par le poids des attentes. Il a toujours su que la collaboration n’était pas facile, mais il n’avait pas anticipé à quel point ces divergences pouvaient nuire au processus créatif.
Stolen novel; please report.
Shiroyama (pensant) : ? On dirait que tout le monde se bat pour une idée différente. Comment rester unis quand on n’arrive même pas à se mettre d’accord sur ce qu’on veut vraiment ? ?
Hana, comme toujours, reste calme, mais ses yeux trahissent une inquiétude grandissante. Elle se lève soudainement, coupant court aux discussions.
Hana : ? écoutez, je pense qu’on est en train de perdre de vue l’essentiel. Ce film, c’est avant tout l’histoire de ce qu’on est en train de vivre, pas seulement de la fa?on dont on veut le montrer. Ce qu’on crée doit aussi refléter ce qu’on ressent. ?
Ses paroles font l’effet d’une claque. Un silence lourd s’installe, chacun prenant un moment pour digérer ses mots. Shiroyama réalise qu’il a négligé l’élément fondamental : la passion de ce groupe, cette alchimie qui fait qu’ils travaillent ensemble. Le film doit incarner cela.
[Scène 4 – L’ame du projet retrouvé] (5min)
Le groupe se réunit à nouveau, cette fois dans une ambiance plus calme. Chacun exprime ses préoccupations, mais cette fois, la discussion est plus réfléchie. Mizuki évoque la manière dont la musique pourrait être utilisée pour accentuer les moments forts du film, sans perdre de vue l’essence même de l’histoire. Arai parle de la construction des personnages, mais avec une sensibilité nouvelle. Hana, plus sereine que jamais, guide la conversation vers une nouvelle direction : celle de l’équilibre entre le fond et la forme.
Shiroyama : ? Peut-être qu’on se perdait dans nos ambitions. Ce n’est pas seulement la perfection qu’il faut viser, mais la sincérité de ce qu’on montre. Ce film, il doit être le reflet de notre voyage, de nos erreurs, de nos doutes... mais aussi de nos forces. ?
Les membres du groupe acquiescent. L’énergie qui se dégage de cette discussion est nouvelle. Ils commencent à voir leur film non pas comme un simple produit de compétition, mais comme un véritable miroir de leur parcours personnel.
Arai : ? C’est vrai. Ce film, c’est notre manière de dire au monde qui on est, même si ?a ne répond à aucune attente extérieure. ?
Le groupe se serre les coudes, leur esprit se focalise sur l’essence de ce projet. Ils sont prêts à tout donner, non pas pour gagner, mais pour créer quelque chose qui les représente vraiment.
[Scène 5 – Le jour J] (5min)
Le jour de la compétition arrive. Le groupe arrive à la salle où les films sont projetés. Il y a une nervosité palpable dans l’air. Mais contrairement à leurs attentes, il n’y a pas de panique. Ils sont prêts, non pas parce qu'ils se sentent s?rs d’eux, mais parce qu’ils ont accepté l’incertitude.
Le film commence à être projeté devant un public plus large que prévu. Les premières images défilent sur l'écran. Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, Shiroyama réalise qu’il est entièrement absorbé par ce qu’il voit. Ce n’est pas parfait, loin de là, mais c’est sincère. C’est authentique.
Shiroyama (pensant) : ? Peu importe ce qui va se passer. Ce film, il est à nous. ?
[Scène 6 – Le verdict et la le?on apprise] (4min)
Après la projection, le public applaudit poliment, mais il n’y a pas de standing ovation. Pas de grande ovation. Cependant, il y a quelque chose de plus important : les sourires sincères, les échanges entre les spectateurs. Le groupe se rassemble, attendant les résultats.
L’enseignante annonce finalement les résultats : le groupe n'a pas gagné. Cependant, leur film a re?u une mention spéciale pour sa capacité à toucher le public par son authenticité.
Shiroyama : ? C’est... suffisant. ?
Mizuki : ? En fait, je m'en fiche. Je suis juste content qu’on ait pu montrer quelque chose de réel. ?
Arai : ? Et nous avons réussi à créer quelque chose ensemble. C’est ?a qui compte. ?
Hana : ? Et c’est notre voyage, pas le résultat, qui nous a vraiment forgés. ?
Shiroyama (pensant) : ? On a gagné, d’une manière ou d’une autre. ?
?? Dernière phrase : ? Parfois, la véritable victoire ne réside pas dans le podium, mais dans la manière dont on se réinvente à chaque étape du chemin. ?