?? Générique d’ouverture – (1min30)
La musique est un peu plus mélancolique cette fois. La pluie commence à tomber sur Sakuzaun. Shiroyama marche seul sous son parapluie, tandis que le groupe semble encore marqué par l’incident de la veille. Mizuki est un peu à l’écart. Hana regarde les gouttes de pluie. Arai tente de faire rire tout le monde, mais l’atmosphère est lourde.
Fin du générique : Le groupe est dispersé, mais une atmosphère de calme pesant flotte autour.
[Scène 1 – Le poids des silences] (3min)
Le matin, dans la classe, tout le monde semble plus distant. Les échanges sont réduits au minimum. Mizuki arrive en retard, le regard fuyant. Il s'assoit sans un mot. Shiroyama jette un coup d'?il furtif vers lui, mais ne dit rien. La déléguée, comme toujours, surveille tout, son regard acéré traquant les petites imperfections.
Déléguée (voix froide) :
? Vous n’avez toujours pas compris qu’être un groupe, c’est plus que juste être là, physiquement ? ?
Shiroyama (sans relever les yeux) :
? Peut-être que nous ne comprenons rien du tout. ?
Un petit silence. La déléguée hausse les sourcils, mais ne répond pas. Le professeur entre et la tension se dissipe temporairement.
[Scène 2 – Retrouvailles silencieuses] (4min)
Pendant la pause déjeuner, le groupe se retrouve sur le toit, mais l’ambiance est étrange. Personne ne sait vraiment comment aborder la situation. Arai mange rapidement, essayant de garder une conversation vivante, mais les mots semblent manquer.
Arai (avec une tentative de sourire) :
? Alors, vous pensez qu’on devrait aller au cinéma ce week-end ? ?a pourrait détendre l’atmosphère, non ? ?
Mizuki (regardant dans le vide) :
? Peut-être. ?
Hana prend une grande inspiration avant de parler, comme si elle avait besoin de rassembler ses pensées avant de briser le silence.
Hana (d’une voix douce) :
? Le problème, c’est que parfois, on s’attend à ce que tout soit facile, mais ?a ne l’est jamais vraiment. ?
Shiroyama (pensif) :
? Et si tout ?a n’était qu’une illusion ? Peut-être qu’on ne pourra jamais être aussi synchronisés qu’on le voudrait. ?
Le groupe reste dans un silence inconfortable, mais quelque chose change dans leur dynamique. Chacun semble plus conscient des fissures qui commencent à appara?tre. Personne ne parle de réparer les choses tout de suite, mais ils semblent prêts à accepter les imperfections.
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[Scène 3 – Une question en suspens] (4min)
Le lendemain, Mizuki semble plus renfermé que jamais. Il se dirige vers le toit, comme s’il cherchait un espace pour réfléchir seul. Mais Shiroyama, sans prévenir, le suit, curieux de ce qui se passe dans sa tête.
Shiroyama (d’un ton calme) :
? Mizuki, tu penses vraiment qu’on est encore un groupe ? ?
Mizuki sursaute légèrement, mais il ne semble pas surpris.
Mizuki (avec une petite exhalation) :
? C’est pas facile. Tu le sais, non ? J’ai l’impression que tout le monde veut de moi une version parfaite, mais… je suis juste fatigué. ?
Shiroyama (hochant la tête) :
? Et si on arrêtait de chercher à être parfait ? Peut-être qu’il est temps de juste accepter ce que chacun apporte, même si ?a ne colle pas toujours. ?
Mizuki baisse les yeux, visiblement touché par la franchise de Shiroyama.
Mizuki (plus doucement) :
? C’est ce que j’ai toujours voulu. Mais c’est plus compliqué quand tu veux vraiment que ?a fonctionne. ?
Shiroyama se penche sur la rambarde, regardant la ville en contrebas, perdu dans ses pensées. Un instant de compréhension mutuelle s’installe, mais aucun des deux ne parle de solution immédiate. Ils savent qu’il n’y a pas de formule magique.
[Scène 4 – Retour à l’essentiel] (3min)
Le soir, le groupe se réunit à nouveau sur le toit, mais cette fois-ci, il y a quelque chose de différent. La pluie a cessé, laissant place à une fra?cheur agréable. Le ciel est dégagé, presque apaisant.
Arai (avec un sourire sincère) :
? D’accord, je suis le seul à avoir l’impression qu’on a fait un grand pas en arrière ? ?
Shiroyama (légèrement amusé) :
? Peut-être qu’il faut accepter de faire deux pas en arrière pour en faire un en avant. ?
Arai rit doucement. Hana, toujours calme, les regarde avec une lueur d’espoir dans les yeux.
Hana :
? Ce qui est important, c’est que chacun soit présent, même quand tout semble un peu confus. ?
Mizuki :
? Peut-être que c’est ?a, finalement. Juste être là, sans avoir à être parfait. ?
Les mots résonnent dans l’air, et pour un moment, il n’y a plus de tension. Ils se retrouvent, pas en tant que groupe parfait, mais en tant que groupe imparfait et humain.
[Scène 5 – Le début d’une nouvelle étape] (4min)
Le lendemain matin, une nouvelle opportunité se présente : un projet en classe de littérature. Cette fois-ci, le groupe décide de s’investir ensemble sans attendre de résultat parfait. Ils acceptent d’être maladroits, de faire des erreurs, mais de le faire ensemble.
Mizuki (en souriant doucement) :
? On va y arriver, non ? ?
Shiroyama (regardant ses amis) :
? On y arrivera, peu importe comment. ?
Le groupe commence à planifier, mais au lieu de se concentrer uniquement sur le résultat, ils se laissent guider par le plaisir de travailler ensemble, sans pression.
[Scène 6 – Réflexion en fin de journée] (2min)
Le soir, Shiroyama se retrouve seul sur le toit, observant les étoiles qui commencent à appara?tre dans le ciel. Un sourire léger effleure ses lèvres, comme si un poids invisible venait de se soulever.
Voix off (Shiroyama) :
? Peut-être que la réponse n’est pas dans la perfection, mais dans l’acceptation. Accepter les moments fragiles, accepter que chacun ait ses failles… c’est là qu’on se trouve vraiment. ?
?? Dernière phrase :
? Peut-être que ce qu’on attend d’un groupe, ce n’est pas de le rendre parfait, mais de l’accepter tel qu’il est. ?