?? Générique d’ouverture – (1min30)
Lentement, le soleil se couche sur Sakuzaun. Le groupe marche ensemble, mais une tension discrète flotte.
Mizuki semble plus distant, Hana observe, Shiroyama reste implacable.
Fin du générique : Le groupe est réuni sur le toit, mais quelque chose ne va pas.
[Scène 1 – Des mots qui fachent] (3min)
Le matin, en cours, Mizuki est absent. à sa place, une note de son absence. Le groupe échange des regards, mais rien n'est dit.
Arai (inquiet) :
? Vous avez entendu ? Mizuki n’est pas là aujourd’hui. ?
Shiroyama (pensif) :
? Il est s?rement fatigué. ?a arrive. ?
Mais, en fin de journée, Mizuki fait son apparition. Il semble ailleurs, un peu plus fermé que d’habitude. Quand il croise les yeux de Shiroyama, un malaise s’installe.
Mizuki (en soupirant) :
? J’ai pas envie de parler. Je vais me reposer. ?
Le groupe reste silencieux. Hana le regarde d’un air perplexe, mais Shiroyama, plus pragmatique, laisse passer le moment sans insister.
[Scène 2 – La rupture silencieuse] (4min)
Le soir, sur le toit, tout le monde attend Mizuki. Il arrive en retard, la tête baissée.
Mizuki :
? Je vous jure, j’en ai assez… de tout ?a. Vous ne comprenez pas ce que ?a me co?te, mais vous continuez comme si de rien n’était. ?
Arai :
? Qu’est-ce que tu veux dire ? ?
Mizuki (agacé) :
? Vous êtes tous là, prêts à faire comme si c’était normal de se laisser porter, mais moi, je suis fatigué d’être celui qui tient tout ensemble. ?
Il se tourne vers Shiroyama.
Mizuki :
? T’es toujours là, à te cacher derrière ton cynisme. Pourquoi t’es toujours aussi distant ? Pourquoi t’aimes pas faire des efforts pour qu’on soit vraiment ensemble ? ?
Shiroyama le regarde, sans changer d’expression.
Shiroyama :
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? Peut-être parce que je n’ai jamais demandé à faire partie de votre monde parfait. ?
Le ton monte. Hana, habituellement silencieuse, prend la parole d’une voix calme, mais ferme.
Hana :
? Mizuki… On n’a jamais dit que c’était parfait. Et Shiroyama n’a jamais prétendu être quelqu’un d’autre. ?
Arai (confus) :
? Pourquoi est-ce qu’on se dispute comme ?a ? C’est pas ce qu’on voulait, non ? ?
La tension dans l’air est palpable. Mizuki se tourne vers la fenêtre, fuyant le regard des autres. Shiroyama reste figé.
[Scène 3 – Le vide après l’orage] (3min)
Le lendemain, le groupe est dans la salle de classe. Le silence est lourd. Mizuki semble encore distant, et Shiroyama, implacable, reste dans son coin, comme d’habitude. Les autres élèves s’échangent des murmures, mais rien n'est aussi simple que d’habitude.
Shiroyama (pensant) :
Pourquoi est-ce qu’il est si difficile de se comprendre ? Pourquoi est-ce que tout doit toujours se compliquer quand on essaie de rester juste… là, ensemble ?
[Scène 4 – Une confrontation à éviter] (4min)
Le soir, Mizuki retrouve Shiroyama sur le toit. Il est à nouveau seul, comme si les deux avaient besoin de cet espace pour se retrouver, sans pression.
Mizuki (à voix basse) :
? Désolé, Shiroyama… Je me suis emporté. C’est juste que… je croyais qu’on pouvait tous avancer ensemble. Mais je vois bien que je fais fausse route. ?
Shiroyama (regardant l’horizon) :
? C’est pas toi. C’est juste… difficile de s’accepter pleinement, non ? On veut tous se donner à fond, mais parfois, c’est épuisant. ?
Mizuki hésite avant de parler.
Mizuki :
? T’es peut-être celui qui a raison. J’essaie de suivre un rythme qui n’est pas le mien. ?
Ils restent là, dans un silence apaisant. Rien n’est vraiment résolu, mais peut-être que ?a commence à se clarifier.
[Scène 5 – L’acceptation d’une fracture] (3min)
Le groupe se réunit à nouveau sur le toit. Mizuki, bien qu’encore un peu tendu, s'assoit avec eux. Shiroyama garde un ?il sur lui, sans pression. Arai et Hana, eux, ne disent rien, mais leur présence suffit.
Mizuki (regardant le groupe) :
? Je pense qu’on doit trouver notre propre manière de fonctionner, sans se forcer à être comme les autres. ?
Hana (calme) :
? Chacun a ses propres limites, et c’est ?a qui nous rend plus forts. ?
Arai (rire nerveux) :
? Et peut-être qu’il faut juste accepter que parfois, on ne sait pas où on va. ?
Shiroyama (pensif, en regardant la ville) :
? Peut-être qu’on peut tous être perdus ensemble, si c’est ?a la réalité. ?
Le groupe acquiesce, et un sentiment de calme commence à s’installer. Il y a toujours des tensions, mais ce soir-là, ils ne cherchent plus à se comprendre parfaitement. Ils sont là, ensemble, à accepter les fractures qui les unissent.
[Scène 6 – Réflexion en fin de journée] (2min)
Shiroyama est seul chez lui, regardant par la fenêtre. La ville brille dans la nuit.
Voix off (Shiroyama) :
? Peut-être qu’on n’a jamais eu besoin de comprendre tout le monde. Peut-être qu’on a juste besoin de comprendre que l’on n’est pas seuls dans cette quête de sens. ?
?? Dernière phrase :
? Il n’y a pas de règles pour être ensemble… juste un peu de patience, et beaucoup d’acceptation. ?